+ Sappho - Rain werewolf +

Nom :Aucun
Prénom :Sappho
Surnom :Aucun
Age :Une vingtaine d’années.
Sexe :Féminin
Race :Humain métamorphe (Méandras)
Orientation sexuelle :Ce domaine n’a jamais fait partie des préoccupations de Sappho, elle est sans doute bi.

Rang :Chasseur de primes
Camp :Memphée

Histoire :


Elle ne s’était jamais sentie à sa place. Elle n’avait ni prénom ni famille, pas d’identité, pas de passé, pas d’avenir. Elle croupissait simplement dans une cave sordide en compagnie d’autres animaux de sa race, qu’on appelait des humains. Ils étaient attachés par des chaînes à des colonnes froides, on les nourrissait de pâtées informes et ragoûtantes qui empestaient encore plus que leurs excréments. Parfois, des créatures qui leur ressemblaient mais étaient leurs maîtres venaient en prendre un et on ne le revoyait jamais. Elle, était encore assez petite, elle n’était pas mature alors on la laissait tranquille. Une nuit, un mâle humain avait réussi à desserrer ses liens et à rejoindre sa paillasse. Pendant qu’elle dormait, il l’avait violée avec brutalité en l’empêchant de crier. Elle avait beaucoup saigné et avait eu très mal. Le lendemain, ses maîtres la crurent malade et voulurent l’emmener en haut. Elle eût beau se débattre, ils réussirent à l’attacher solidement à une table d’examen encore souillée de sang séché. Par la petite lucarne, elle voyait l’eau du ciel commencer à tomber…Ils préparaient des instruments étranges, ils la touchaient de toutes parts pour savoir si elle avait été fécondée. Dans un tel cas, il faudrait lui retirer l’utérus et prier pour qu’elle s’en sorte ensuite. La pluie tombait de plus en plus fort. Elle commençait à avoir mal partout, comme si ses os se distendaient, ses dents devenaient pointes et lacéraient l’intérieur de sa bouche…Eux, continuaient de préparer les instruments, ne voyant même pas qu’un duvet bleu commençait de recouvrir le corps de la jeune femme. Ses ongles mutaient en griffe, des cornes lui transperçaient la calotte crânienne, la faisant hurler comme jamais. Un éclair éblouissant traversa le ciel d’encre et la salle d’examen fût alors plongée dans l’obscurité la plus totale…Elle avait cessé de crier, il n’y avait plus aucun bruit dans la pièce. Ils commençaient à jurer puis quand l’un d’entre eux, en tâtonnant, découvrit qu’elle avait arraché ses liens et n’était plus sur la table, la peur s’installa. Des yeux rouges rubis se mirent à scintiller dans le fond de la salle, menaçants, assoiffés…Un éclair illumina la pièce pendant quelques secondes révélant aux tortionnaires apeurés, la vue d’un monstre de trois mètres, véritable incarnation du diable. Leurs cris retentirent dans la pièce alors qu’ils se faisaient déchiquetés vivants par la bête. Cette même bête qui mit absolument tout à sac et sauta par une fenêtre pour atterrir sur ses pattes griffues puissantes. Dans sa course, elle faucha bien des créatures, les décapitant, les éviscérant au passage tel un irrémédiable fléau. Partout où elle passa, elle laissa une trace macabre qui laissa sans voix voire effraya les habitants (pourtant démoniaques pour la plupart) de Memphée. La bête ne stoppa sa course qu’une fois arrivée dans la périphérie loin du bruit et des flèches de verre de la ville. Elle y sema aussi la terreur toute la nuit durant mettant en pièces même les plus redoutables des prédateurs.
Elle, se réveilla couverte de sang de la tête aux pieds, nue et sans souvenirs ou presque de la nuit précédente, dans une grotte inhospitalière dont les occupants avaient apparemment été massacrés la veille.


Elle vécut comme un animal sauvage durant plusieurs mois, mangeant sa viande crue, tuant sans réfléchir. Au bout d’un certain temps, elle commença à avoir très mal au ventre, elle avait déjà beaucoup grossit. Quelque chose semblait la manger de l’intérieur et vouloir sortir. Elle poussa durant plusieurs heures, du sang s’écoulant à foison entre ses jambes écartées…Elle sentait qu’elle allait mourir. Un petit cri strident vint alors emplir la grotte. Une petite chose étrange venait d’être expulsée. Elle, la regarda quelques minutes avant d’avoir l’instinct de la prendre contre elle, de la nettoyer de sa langue et de couper le cordon qui les reliait. Elle apporta la petite chose à son sein pour qu’elle arrête de crier et le silence regagna la caverne. Elle se sentait très faible, sa peau était blanche et elle n’arrivait plus à bouger, ses yeux se fermaient d’eux-mêmes, ils ne se rouvriraient sans doute jamais. La petite chose elle aussi ne bougeait plus mais elle dormait tout simplement après avoir bu.
Plusieurs heures plus tard, le nourrisson se remit à pleurer, il avait froid et elle, était bel et bien morte, sa peau était glacé et ses lèvres, violacées. Les pleurs du bébé alertèrent très vite une horde de manvrins sauvages affamés.


Des coups de feu les firent se disperser et un drôle de spécimen s’approcha de la grotte…Il s’agissait d’un petit bonhomme au visage un peu déformé qui portait un monocle et était accompagné d’un lychtiodon apprivoisé retenu par une bride. Le petit homme s’approcha et prit la petite dans les mains, il ferma un œil et l’examina un instant avant de lui sourire et d’aller fouiner dans les sacoches accrochées à sa monture histoire de l’envelopper d’un linge plus ou moins propre. Olaf comme il s’appelait n’avait pas vraiment de quoi s’occuper de bébés dans son fatras. Il berça un instant la petite fille pour la calmer et remonta sur la grosse bestiole, lui intimant de rentrer en ville au pas de course. Il n’avait pas le temps de s’occuper du corps de la pauvre mère de l’enfant, il fallait la sauver en priorité. Une fois arrivé dans sa masure près de la périphérie, Olaf se hâta de masser le thorax de la petite avec une décoction aux plantes pour l’inciter à respirer, il fit réchauffer du lait, la nourrit, la réchauffa…Il était arrivé à temps…
Ce drôle de bonhomme était en fait une sorte de zoologiste, un humain fils d’esclaves et né nain, donc qui n’intéressait personne et avait été balancé dans la périphérie à la première occasion. Il avait survécu en se fondant dans un groupe de lychtiodons et avait appris à se préserver de la faune redoutable de cette étendue désertique. Devenant donc relativement bon au dressage et rapidement, il était devenu chasseur de prime et très qualifié d’ailleurs ! Mais cela devait faire bien 5 ans maintenant qu’il n’exerçait plus, sa vieille carcasse ne lui permettait plus. Il préférait étudier chez lui la faune de Memphée et pondre des récits encyclopédiques qui n’intéressaient que lui. Il éduqua donc la petite du mieux qu’il pût et lui donna le nom de Sappho « miraculé » en ancien démonique.

Le moins que l’on puisse dire était qu’elle avait un fort caractère qui amusait d’ailleurs beaucoup Olaf. Il la gâtait autant que ses moyens le lui permettaient et il était clair que la petite l’adorait bien qu’il lui ait très tôt fait comprendre qu’il n’était pas son père. Quand elle fût plus grande, il lui apprit à manier beaucoup d’armes et l’emmena en escapade dans la périphérie pour lui montrer en vrai toutes les créatures dont il lui avait tant parlé. Elle semblait ne pas du tout en avoir peur et chassait comme une reine. Olaf était enchanté d’ainsi avoir pu transmettre son savoir et surtout, Sappho lui prodiguait l’attachement et l’affection qu’il n’avait jamais reçut auparavant. C’est quand la petite fille fût en passe de devenir une femme que quelque chose d’étrange advint. Une nuit de fort mauvais temps, elle cria le nom d’Olaf à travers toute la maison se plaignant de douleurs atroces aux articulations et à la mâchoire. Le zoologiste, craignant une crise de lycanthropie (pour le moins inexplicable), la recouvrit d’un filet de soie-diamant et se mit à préparer un remède en trombe. Des poils bleu commençaient à recouvrir la peau blanche de Sappho qui se débattait et arrachait sa robe de ses ongles devenus griffes…Olaf n’avait jamais vu cela et commençait sérieusement à s’inquiéter. La fiole qu’il cassa sous le nez de la « bête » n’eût aucun effet et ses yeux rouges incendièrent presque le nain sur place qui recula, faisant trembler son étagère d’ingrédients. La bête se redressa, diablement grande et menaçante…Olaf n’avait rien vu d’aussi spectaculaire, à la fois magnifique et tellement terrifiant. Jamais il n’avait soupçonné Sappho d’être une métamorphe. Alors que la bête s’apprêtait à fondre sur Olaf, un bocal d’eau salée placée tout-au-dessus de l’étagère vint s’écraser à ses pieds et gicler sur les jambes et le torse de la bête qui poussa un grognement de douleur avant de tomber à 4 pattes…Quand elle rouvrit les yeux, ils n’étaient plus rouges sang mais d’un doux bleu ciel. Olaf, complètement émerveillé s’approcha de Sappho qu’il arrivait à reconnaître sous ses traits bestiaux et posa une main sur sa patte imposante. La bête ne réagissait pas…Une minute plus tard, elle repoussa doucement le nain et agrippa un bocal contenant des vehrs qu’elle brisa avant de s’en repaître goulûment. Olaf s’empressa de prendre un bloc note et de noter tout ce qu’il observait, laissant le gentil monstre mettre à sac l’étagère et se nourrir des octocèdres et autres espèces plus ou moins aquatiques. Il voulût alors retenter l’expérience et prépara un récipient d’eau salée qu’il lança sur la bête. Un grognement plaintif la secoua et elle retomba au sol…Ses poils tombaient, ses cornes se rétractaient tout comme sa queue et ses griffes…Olaf eût bientôt sous les yeux sa Sappho, endormie au milieu d’une petite marre de poils bleus brillants.


Depuis ce jour, Sappho devint le principal sujet d’études d’Olaf. Elle avait le pouvoir de se transformer en un prédateur exceptionnel sans nul doute au sommet de la chaîne alimentaire qu’il baptisa Méandras. Avec son accord, il l’étudia, observa son comportement une fois transformée dans la périphérie. Il mettait tout en œuvre pour l’aider à en savoir plus sur sa seconde nature pour le moins impressionnante. Petit à petit, Sappho commença à se poser des questions existentielles sur sa situation, elle voulait savoir de qui elle était issue, savoir s’il existait d’autres Méandras, savoir si elle pouvait guérir…Et il était évident que malgré toute sa bonne volonté, Olaf ne lui serait que d’un secours mitigé, il fallait qu’elle règle tout cela par elle-même. Elle prit donc l’initiative de quitter la maison du zoologiste et aménagea son propre chez soi, lui aussi en bordure de la périphérie. Mettant à profit tout ce que le nain lui avait appris, elle se révéla une très bonne chasseuse de prime et gagna sa vie en vendant ses prises au plus offrant. Elle se préservait de la moindre goutte de pluie comme elle pouvait et prenait des bains d’eau salée par temps d’orage, supportant la douleur avec courage. Elle se sentait tellement à part et dangereuse qu’elle gardait une bonne distance de sécurité avec les habitants de Memphée, craignant aussi d’être un jour à la place de ces créatures encagées. Une année plus tard, elle reprit contact avec Olaf et depuis, ils se revirent souvent, Sappho perdurant dans la quête de ses origines et de ce qu’elle est vraiment.

Caractère :
Le moins que l’on puisse dire de Sappho, c’est qu’elle a un caractère bien trempé. Eduquée non comme une petite fille sage mais comme une aventurière, elle n’a pas froid aux yeux et ne recule devant aucun défi. Avant sa première métamorphose, elle était vive, curieuse de tout et enjouée mais depuis, Sappho s’est renfermée sur elle-même n’acceptant au fond d’elle pas sa différence ni le danger qu’elle représente. Elle a le vif désir d’en apprendre plus sur sa seconde nature et met tout en œuvre pour. Cela l’a rendue assez acariâtre et froide avec autrui, elle a développé une sorte de méfiance/appréhension à l’égard des autres de peur qu’ils ne découvrent son secret et elle s’attache difficilement. Néanmoins, les rares amis qu’elle se fait lui sont très précieux et malgré sa tendance à la solitude, elle apprécie de pouvoir parler en toute confiance aux autres, spécialement à Olaf qu’elle considère comme son parent. Chasseur de prime, elle est douée d’un courage et d’une ténacité à toutes épreuves, d’une grande volonté également. Sappho aime que l’on aille droit au but et qu’on soit sincère avec elle, toute hypocrisie ou escroquerie a le don de l’énerver au plus haut point. Elle peut paraître assez masculine et rude dans ses actes et ses paroles mais Sappho n’en cache pas moins un bon fond et une certaine douceur maternelle. En outre, comme dans sa profession, il est nécessaire d’avoir les nerfs solides et de ne pas s’attacher, elle sait en faire abstraction la plupart du temps.

Apparence :
Sappho est pourvue d’une beauté spéciale qui sort de l’ordinaire et souvent, on la prend pour un vampire davantage que pour une humaine. Sa peau est d’un blanc ivoirin très appréciable. Son visage allongé révèle un regard pénétrant d’un bleu outremer éblouissant et ses lèvres fines souvent rehaussées d’une teinte violacée lui confèrent un air de princesse gothique. Sappho est d’ailleurs exclusivement vêtue et maquillée de noir. Elle apprécie beaucoup porter de longs manteaux en cuir et vous ne la verrez jamais en robe ni en jupe. Elle n’aime pas vraiment montrer ses jambes ou sa poitrine et la coquetterie chez elle se limite au maquillage et aux quelques bijoux qu’elle arbore, souvent sous forme de chaînes, de piques, de pendentifs ésotériques et d’ornements en argent au niveau des oreilles. Ses mains sont terminées par de longs ongles vernis de noir, elles sont d’une grâce sans pareille et parfois couvertes de mitaines. Sa silhouette est élancée et agrémentée d’une poitrine généreuse qui attire souvent l’œil (trop à son goût). Ses cheveux noir corbeau parfois remontés lui arrivent presque à mi-dos.
Quand elle est sous sa forme de Méandras, Sappho avoisine les trois mètres de haut et a l’apparence d’un loup-garou d’un nouveau genre. Sa fourrure est d’un beau gris bleuté laissant apparaître une peau duveteuse d’un bleu plus clair au niveau du visage, du torse, des jambes et des avant-bras, traversées par endroits d’arabesques luminescentes. Ses yeux sont alors d’un turquoise éclatant. Ses ongles deviennent griffes et des cornes doublent sont visibles de chaque côté de son crâne. Une longue queue striée semblant elle aussi faite de corne prolonge sa colonne vertébrale et sa dentition devient celle d’un fauve avec de puissantes canines coupant tels des rasoirs. Sous sa forme agressive, Sappho voit sa fourrure se foncer et ses yeux devenir intégralement rouge incandescent, ses dents et ses griffes s’allongent se révélant ainsi plus meurtrières.


Pouvoir(s) :
Sous sa forme humaine, Sappho ne manifeste aucun pouvoir spécial mis à part une force et une agilité redoublées ainsi que l’aptitude étrange de pouvoir respirer sous l’eau et de nager avec une grande habileté.
Notes sur le Méandras : Force dévastatrice, peau à l’épreuve de toutes les agressions extérieures et imperméable, griffes aussi coupantes et résistantes que le diamant, inspire une grande peur.

Armes :La panoplie du chasseur de prime hors pair, autant dire une belle collection d’armes. Mais sur elle, Sappho porte habituellement des disques à lames miniatures, un couteau de chasse et une arme à feu de son cru tirant des balles fumigènes, explosives, contenant du nitrate d’argent ou des rayons ultraviolets pour se préserver de n’importe quel type de démon. Elle appelle cette arme, Joker.

Spécialité de combat :Sappho est une super combattante, en plus de viser avec habileté, elle est redoutable au corps à corps.

Point fort et point faible :Les points forts de Sappho sont sa volonté ainsi que la force et le talent en natation que sa seconde nature lui ont valu. Son point faible, la pluie et l’orage…C’est le contact avec l’eau de pluie qui la transforme en Méandras et plus le temps est exécrable, plus elle menace de se transformer en Méandras agressif. Par temps pluvieux, elle est prise de différents maux et devient très susceptible et facile à déconcentrer. Son seul point faible quand elle est transformée, l’eau salée, qui est un repoussoir fulgurant (encore faut-il être au courant).

Aime :Explorer la périphérie, fumer, s’occuper de ses armes et en inventer de nouvelles, étudier la faune memphéenne, l’honnêteté, Olaf, les manteaux en cuir noir, les piques, la présence d’animaux, nager…

N'aime pas :La pluie, les orages, les scientifiques, qu’il y ait trop de monde autour d’elle, qu’on la drague ouvertement, les pots de colle, qu’on lui pose trop de questions…

Thème musical (facultatif) : Virus de Luca Turilli


Comment avez-vous connu le forum ?Par une certaine Dandy.

Assurez-vous de rester en périphérie, ce serait dommage qu'un malencontreux convoi armé vous capture pour une quelconque intention...lucrative...

Je démasque nombre de choses vous savez...

Je le passerais volontiers, mais les "femmes" d'abord...

Vous noterez que j'adore me presser derrière les gens.