Sanglante Lecture [libre]

**Hector Delacroix** Dim 20 Juin - 11:41

Le sang coulait sur l'épée, les gens consternés le fixaient, les yeux étaient écarquillés, de surprise et de peur, les visages blêmissaient, les corps tremblaient. Hector se trouvait là.

Quand on manque de respect à Azarel, notre Maître et Dieu. Il faut s'attendre à rejoindre les Enfers. J'espère que vous y êtes préparés.

Tumultes, panique, fuite. Rien ne pouvait perturber le regard glacial qui fixait les corps en folie fuyant dans les rues désertes et sales. La glace les prenait au pieds, ils ne pouvaient plus courir, Hector regardait ces idiots se glacer peu à peu jusqu'à ce que seul leur visage soient visibles. Le visage des coupables. Il s'approchait calmement, l'un fut planté par la glace, l'autre devint statue de glace et Hector fixa le dernier, celui qui avait le plus approuvé les dires entendus. Il le jaugea. Quelle blague, il n'était même pas de Memphée et cependant il en vantait les mérites. Mérites médiocres et stupides face au Paradis qu'est le monde régit par son Seigneur et Maître qu'Hector sert jusqu'à sa propre mort. Silencieux et digne, il regardait le visage terrorisé et planta l'épée lentement à plusieurs endroits, son corps congelé ne ressentait pas la douleur mais lui sentait l'épée se planter et ne comprenait ce sadisme avec ce visage impassible qui semblait celui d'un automate. Puis, d'un coup de poing sec et vif, la glace se brisa sous le choc, l'homme aussi. Le sang ne pouvait jaillir, bloqué dans cette glace. L'ange sombre regardait les dépouilles avec un air de dédain avant de repartir. Que devait-il faire d'ailleurs ? Ah oui. Il allait à la bibliothèque s'instruire encore de grands stratèges d'époque et autre romanciers afin de savoir s'il pouvait faire autant de mal à l'intérieur qu'à l'extérieur. Entrant dans l'univers silencieux, le calme régnant dans cette immense demeure dont les livres sont les maîtres, le Seigneur sombre marchait, son regard passant de livres en livres, il n'en prit que deux, les autres n'avaient aucun intérêt ou alors déjà lus, sur l'art de la guerre, évidemment. Installé à une table, il feuilletait son livre avec calme, seul le bruit des pages s'entendaient dans ce calme impérial, le berçant presque. Il n'y avait sûrement pas meilleure sensation.

**Azarel d'Aethernys** Mer 14 Juil - 0:08

Lorsque le Souverain du royaume décidait de s'absenter du palais, ça n'était jamais sans bonne raison. Depuis quelques temps circulait un livre dont les mots étaient, selon les espions dépêchés aux nouvelles, blessants pour sa fierté. L'auteur du blasphème n'avait pas encore été retrouvé, sans doute cette vermine faisait-elle partie de ces chiens d'Officieux. Azarel n'ayant que peu de patience, les hommes qu'il avait envoyé chercher le rat avaient tout intérêt à lui rapporter sa tête, fusse t-elle encore sur le corps de son propriétaire ou servie sur un plateau d'argent. En attendant de voir l'oiseau de mauvaise augure, le Prince s'était rendu à la bibliothèque, curieux de découvrir ce qu'il avait à dire de lui. Ce n'était pas nouveau que l'on contredise ses méthodes ; elles étaient jugées rustres, décadentes et immorales. Inutile de préciser que l'ange n'en avait cure, seule comptait sa suprématie. Il n'y avait pas plus puissant que lui en ce monde, l'unique menace qu'il avait à craindre provenant de l'autre côté des Failles. Dès son approche du grand bâtiment, monté sur son assuris aussi blanc que les nuages et doté d'une magnifique paire d'ailes ainsi que d'une corne resplendissante au soleil, on le salua respectueusement. Il descendit de sa monture avec un sourire séduisant, ses longs cheveux caramel voletant avec élégance dans son dos alors qu'il montait les marches menant à l'entrée. Un humain s'occupa d'attacher son animal alors qu'il pénétrait l'édifice. De nouvelles salutations, des yeux admiratifs et craintifs, des écarts tandis qu'il s'avançait. Il ne prit pas soin de parler aux archivistes et se dirigea d'un pas assuré dans un certain rayon. Il n'avait pas la prétention de connaitre la bibliothèque dans les moindres recoins mais il savait parfaitement où trouver l'ouvrage qui l'intéressait. Dans un coin à peine reculé du bâtiment se trouvait un ensemble d'écrits aux tendances Officieuses ; nul doute que certaines de ces mauvaises herbes venaient prendre culture ici et si Azarel n'avait pas encore ordonné l'arrestation des bibliothécaires qu'il soupçonnait de trahison, c'était pour le plaisir de les voir trembler comme des feuilles chaque fois qu'il fréquentait ce rayon. De plus, le port d'armes n'était pas dans leur loisir, leurs mains trop lisses et trop suantes d'angoisse en étaient témoins. Ils n'étaient en somme que des jouets pour sa supériorité menaçante.

Le souverain chercha des yeux jusqu'à repérer un nom qu'il n'avait encore jamais lu. Astride Lempidac, ainsi donc s'appelait la chienne qui s'amusait à contredire les lois divines du fils d'Aethernys. Son genre n'allait certes pas l'épargner. Ravi d'avoir trouvé le but de sa venue et à la fois exaspéré de constater que ses sots d'espions n'avaient pas eu le réflexe logique de venir ici trouver ce qu'il attendait d'eux, Azarel tourna les talons dans l'optique de se plonger dans la lecture. Il rejoint un espace pourvu de tables et de chaises où la présence d'un autre ange de haut niveau se fit nettement ressentir. Le Prince reconnut immédiatement l'aura de son gérant d'armée, ce cher Hector ; elle était aussi froide de la glace du sommet des montagnes, aussi froide que lui. Cet homme lui était un précieux élément. Doucement, l'ange s'approcha, dos à son subalterne vers qui il tendit la main pour la poser contre sa chevelure claire. Un geste rare qu'il n'offrait qu'aux membres dignes de sa confiance la plus totale. Les yeux des deux anges se croisèrent et le souverain offrit un sourire séducteur à son officier avant de remarquer le sujet de sa lecture.

"- La guerre et le conflit vous suivent jusque dans vos heures battantes. Votre détermination à faire respecter les lois me sied on ne peut plus, mais n'avez-vous donc guère d'autres occupations ?"

Ses doigts glissaient très lentement entre les mèches d'Hector, comme une caresse en remerciement de sa loyauté et de son efficacité. Il savait ô combien le gérant de l'armée avait de soucis avec le contact charnel, Azarel s'en amusait autant qu'il appréciait sincèrement de toucher ceux qui le méritaient. Un moyen pour lui de se conforter dans sa supériorité et de s'offrir un instant de répit dans sa méfiance constante ; Hector était partie ceux qu'il considérait le plus et le mieux.

**Elen Regnus Andromani** Dim 17 Oct - 22:41

Comme vous le savez, la propagande officieuse est un fléau innommable et grandissant à Aethernys. Mais elle peut nous fournir de précieux indices sur les auteurs de ces mêmes écrits blasphématoires. Il faut apprendre à lire entre les lignes et surtout s'efforcer un instant d'être dans la peau de l'auteur. Fermez les yeux, chers élèves et faites le vide dans vos coeurs et vos esprits.

On fit apporter une cage contenant un jeune noun endormi dans le grand amphithéâtre immaculé. Elen se trouvait au centre devant la somptueuse table de cristal pure qui faisait office de bureau. Les gradins étaient remplis d'anges adolescents, studieux pour la majeure partie d'entre eux. La plupart étaient issus des grandes familles d'Aethernys et appelés à devenir d'importants membres de l'Intendance voire de l'Armée. L'Académie n'était ouverte qu'aux éléments les plus prometteurs, ou encore à ceux dont les parents avaient payé une petite fortune. Elen, en tant que maître de cette institution enseignait la Filature. Cette science qui permettait de percer à jour les traîtres dans la principauté. Il donnait aussi quelques cours aux apprentis cupidons pour leur apprendre à manier la Flèche. Il reprit la parole.

Une créature jusqu'à lors étrangère à la salle vient d'être amenée. Elle est de petite taille et inconsciente. Je vous demande de vous concentrer de telle sorte que vous puissiez détecter son aura, aussi faible soit-elle et en faisant abstraction de toutes celles de vos camarades. Une fois que vous aurez estimé avoir terminé l'exercice et je vous fais confiance, vous quitterez la salle dans le calme et irez travailler à vos devoirs. Je demanderais à Stelion, Miseri, Dalios et Calimen de m'attendre à l'extérieur.

Ces quatre étudiants n'étaient nulle autre que quatre jeunes Amours qui désiraient se spécialiser dans la Filature et Elen passait beaucoup de temps avec eux. Allant s'asseoir en silence à son bureau et croisant les mains calmement sur la table translucide, l'Infant attendit patiemment, observant ses élèves avec attention. Il saurait rien qu'à leur faciès si oui ou non, ils avaient réussi l'exercice. Au bout de 10 minutes, les premiers impatients se levèrent pour quitter l'amphithéâtre saluant respectueusement Elen au passage. Une demie heure plus tard, il ne restait plus dans les gradins que 6 malheureux travailleurs acharnés et Elen les congédia avec un sourire paternel. Il confia la cage à Abela, la responsable de la ménagerie académique et s'engagea dans le couloir de pierre blanche fortement éclairé du fait de la colonnade pour se rendre dans la cour. Comme convenu, il y retrouva ses 4 élèves à qui il dit.

Je serais désireux de vous montrer quelques ouvrages officieux de référence pour voir si votre analyse est en progrès. Après vous...Direction bibliothèque.

Les quatre jeunes anges sourirent en grand à l'Infant avant de se diriger à l'unisson vers la dite bibliothèque. Elen n'avait pas son pareil pour se rapprocher de ses élèves et les mettre en parfaite confiance, il était apprécié de beaucoup d'entre eux. Calimen était d'ailleurs complètement raide dingue de lui d'où son attrait pour la Filature mais malheureusement pour elle, elle était loin d'être la seule. Calmement, les 5 cupidons firent leur entrée dans le bâtiment et saluèrent de discrets mouvements de tête les archivistes. Elen les guida jusqu'au rayon des livres "interdits" et en sortit 4. Les déposant sur la longue table vernis, il les feuilleta tout en intimant aux jeunes Amours de s'installer. Il dispatcha les livres et leur dit à mi-voix.

Je vous laisse 1 h 30. J'aimerais que vous déterminiez qui est l'auteur de chacun de ces ouvrages. Nom, race, sexe. Et que vous spéculiez sur le potentiel endroit où il pourrait se trouver. Bon travail...

Après leur avoir adresser un léger sourire, Elen s'éloigna pour les laisser plancher en paix. A peine sorti du rayon, une voix familière arriva à ses oreilles et malgré lui, il se dirigea en direction de cette dernière. Il ne tarda pas à apercevoir le prince en train de discuter avec Sire Hector...En voyant le geste familier que le prince avait à son encontre, Elen détourna quelque peu les yeux et s'éclipsa dans un rayon adjacent. Il n'appréciait que peu la compagnie de Sire Hector qu'il considérait comme un bourreau sans coeur et sans reproches, dont les manières étaient indignes d'un ange. Bien que sa propre méthode se révélait toute aussi redoutable pour les Officieux, Elen la considérait comme douce et disons...plus angélique. Soupirant discrètement, il commença à observer les titres des reliures qu'il avait en face de lui. "Chroniques de l'épuration CVII"...Charmant...Des ouvrages guerriers...

**Azarel d'Aethernys** Mar 19 Oct - 1:36

Le contact de ses phalanges sur le cuir chevelu de son subalterne était agréable. Rares étaient les occasions pour le souverain d'assouvir ces quelques besoins de tendresse, aussi minimes étaient-ils, car malgré son comportement soit-disant odieux et cruel, Azarel restait un ange aux ailes blanches et ressentait le besoin de douceur. Ces instants lui étaient de plus bénéfiques car il en retirait du bien-être. Concentré sur Hector, il n'en ressentit pas moins l'aura qui rejoint la bibliothèque ; il ne lui fallut qu'un demi-seconde pour la reconnaitre et déterminer le nom de son possesseur. Elen. Parmi les auras qu'il ne pourrait jamais oublier, il y avait celle-ci. Elle était d'une bienveillance et d'un amour hors du commun, angélique au possible pour ainsi dire. Elle collait parfaitement à son grade d'ange cupidon. Le Prince releva la tête et observa en sa direction, qu'il avait su deviner malgré les étagères pleines de livres qui le séparaient de lui. Que pouvait-il bien faire ici ? Hector n'étant pas le plus à l'aise avec le contact physique et sa concentration sur son récit de guerre semblant être mise au premier plan, le souverain fit doucement glisser ses doigts hors de sa chevelure pour les ramener près de lui. Poliment, il adressa un regard au chef des armées puis s'éloigna sans un bruit, le laissant à sa lecture. Il rejoint ainsi Elen et ne put s'en sentir de davantage apaisé, son aura étant parvenue à son paroxysme.

"- Sire Andromani, vos visites à la bibliothèque ne sont pas si courantes. Je devine que vous n'y venez pas aujourd'hui pour une simple quête de lecture."

N'en laissant rien paraitre, l'ange avait également senti les auras de plusieurs arrivants qui avaient pénétré les lieux en même temps que son subalterne. Ayant adopté un petit sourire, le Prince croisa les bras et posa son épaule contre une étagère, repoussant d'un mouvement de tête une de ses longues mèches ondulées de devant son visage. Elen devait être en présence de cupidons inférieurs.

**Elen Regnus Andromani** Mar 19 Oct - 16:49

Ces ouvrages devaient être d'une barbarie et d'un ennui sans nom...C'est quand Elen estima qu'il était temps pour lui de changer de rayon que l'aura phénoménale du prince sembla se rapprocher de lui. Il se stoppa donc dans son élan et baissa un instant les yeux au sol...Azarel avait beau ne pas l'avoir vu, son aura d'Infant restait plus que palpable et le prince la connaissait bien, impossible donc d'échapper à sa vigilance. Elen releva la tête à l'instant précis où son souverain apparût dans l'allée ceinte d'étagères. Apportant une main à son ventre, il s'abaissa et fit une discrète mais élégante révérence. Il rendit son sourire au prince et répondit à la suite de ses paroles.

Je vous salue mon prince. En effet, je ne suis pas ici pour la lecture. J'ai amené avec moi quatre élèves prometteurs pour qu'ils enquêtent sur les ouvrages licencieux.

Le cupidon apporta alors une main à sa parcelle de cheveux blond pour la remettre en ordre avant d'ajouter.

J'ai constaté que vous vous entreteniez avec Sire Hector. Comment se porte-t-il ?

Ceci n'inquiétait guère Elen en vérité mais par souci de protocole, il se devait d'afficher le moins possible son amertume. Souvent d'ailleurs il n'avait dit mot sur ce qui le chagrinait de peur d'éveiller la colère d'Azarel qu'il savait dévastatrice. Joignant ses mains en bas de son ventre comme il en avait l'habitude lorsqu'il patientait, Elen garda ses deux opales douces posées sur le prince. Il se dégageait de lui tellement de grâce et de pur beauté, inconsciemment, Elen restait sans doute derrière lui parce qu'il avait l'espoir qu'on pouvait palier à ses élans de cruauté et pas seulement parce que la tradition Regnus Andromani l'y contraignait. Il avait de l'affection pour son prince, c'était indubitable, sinon, il n'aurait jamais travaillé autant à la déchéance des Officieux.

**Azarel d'Aethernys** Lun 25 Oct - 13:29

Enquêter sur des ouvrages licencieux. Voilà une révélation qui mettait du baume au coeur d'Azarel, c'était un vrai plaisir de constater ses subalternes si dévoués et si soucieux. S'il y avait bien une chose dont il avait horreur, c'était des Officieux et de toutes les autres vermines qui pourrissaient son Royaume sans le moindre scrupule, clamant haut et fort "qu'ils avaient des "droits" et qu'aucun ange, même le plus haut gradé, ne saurait cracher dessus éternellement". Ces mots l'avaient profondément marqué, jamais le Prince ne s'était senti si offensé. Son dégoût pour les sous-classés ne pouvait être plus fort qu'au jour d'aujourd'hui, il réclamait de sa Cour une vigilance extrême, de ses soldats une obéissance sans faille, de ses sujets une fidélité à toute épreuve. Lui qui se sentait capable d'être trahi à tout bout de champ, il ne pouvait qu'encourager les actes d'adoration et de loyauté. Il s'en sentait chaque fois fort aise, cela le complaisait dans sa toute puissance et le rassurait, lui donnant également envie d'être plus supérieur que jamais. Le fait qu'Elen engage ses élèves dans la recherche de documents officieux le ravissait. Tant et si bien qu'il eût été apte à lui offrir un baiser, geste qu'il n'accordait pas à chacun et de façon extrêmement parcimonieuse, symbole de sa confiance totale. Il se retint cependant, coupé dans son élan par les réclamations du cupidon au sujet d'Hector. L'ange tourna la tête en direction de ce dernier, l'air quelque peu dédaignant, avant de sourire à nouveau à son subordonné.

"- Comme un charme, semble t-il. Il remet les choses en ordre dans la cité et prend du bon temps dans la lecture d'ouvrages guerriers."

Ses yeux à la couleur si pure pénétrèrent le regard d'Elen. La douceur qu'il dégageait était presque troublante, mais si bienfaitrice. C'était un ange parmi les plus angéliques, ça ne faisait aucun doute et pourtant, Azarel pouvait deviner en lui une certaine confusion. Il n'avait jamais vraiment su à quoi elle correspondait car il ne s'était jamais permis de sonder entièrement l'âme du cupidon. Qui lui était entièrement dévoué ne méritait pas un tel manque de politesse ; les mauvaises langues avaient beau dire, le Prince ne se montrait cruel qu'en se sentant offensé. Elen ne lui avait jamais manqué de respect, aussi n'agissait-il pas avec lui comme avec les gueux. Il reprit la parole, d'une voix tendre :

"- Et vous, mon cher ? Je ne vous vois jamais que travailler, prenez-vous seulement le temps de retrouver vos pairs pour des instants de détente ?"

Avec un sourire plus assuré et définitivement bon, le Prince se permit un petit rire.

"- La loyauté n'est pas la condamnation."

Même s'il ne cherchait pas à mettre son subalterne mal à l'aise, sa petite plaisanterie ne passerait peut-être pas dans le bon sens. Car même s'il exigeait des efforts hors normes de la part de son peuple, il ne tenait pas à voir ses plus proches soumis contre leur volonté. Il se montrait ferme pour s'assurer l'efficacité, mais venant de ceux en qui il avait toute confiance, il désirait avant tout des actes poussés par la volonté.

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